UE autorise Kisunla d’Eli Lilly pour Alzheimer sous conditions
Décision européenne sur Kisunla
L’Union européenne a autorisé, jeudi, Kisunla, médicament fondé sur la molécule donanemab et développé par le groupe Eli Lilly, dans le cadre d’une nouvelle génération de traitements contre la maladie d’Alzheimer, dont l’efficacité fait l’objet de débats médicaux. Comme Leqembi, Kisunla a été approuvé après un refus initial de l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Perspectives et risques
Le Kisunla, comme Leqembi (lecanemab) de Biogen et Esai, est présentée comme une des nouveautés marquantes de ces dernières années dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Si les essais cliniques ont montré des résultats encourageants après des décennies de recherches infructueuses, l’impact perçu reste contesté par certains experts, et ces traitements peuvent occasionner des effets secondaires graves, notamment des hémorragies et des œdèmes cérébraux.
Conditions d’accès
La Commission européenne précise que Kisunla est destiné au début de la maladie et ne peut être administré qu’aux patients ne présentant pas une mutation génétique augmentant le risque d’effets secondaires.
Remboursement et position des États
La décision laisse le remboursement à la discrétion des États membres. Début septembre, la France a estimé que Leqembi ne méritait pas une procédure accélérée de remboursement, sans exclure une ouverture future.
Répercussions internationales
En dehors de l’UE, le Royaume-Uni a autorisé ces traitements mais ne les rembourse pas pour l’instant. Les États‑Unis les ont également approuvés, mais le remboursement dépend essentiellement des assurances privées.