Nîmes : protestation lors d’une corrida et garde à vue d’un influenceur, appel à l’abolition de la corrida
Contexte et suites judiciaires
L’influenceur Jeremstar a été interpellé vendredi soir après être entré dans l’enceinte des arènes de Nîmes en plein déroulement d’une corrida, brandissant un tissu portant l’inscription « F*CK la CORRIDA ».
Le Parquet de Nîmes a indiqué à l’AFP que l’homme est sorti de garde à vue dimanche et qu’il a été convoqué, ainsi que les deux autres participants à l’action, par officier de police judiciaire (COPJ) pour une audience devant le tribunal, sans préciser la date.
Jérémy Gisclon, nom civil de l’influenceur, a réagi par l’intermédiaire de l’association de défense des animaux Peta France, qui avait soutenu et organisé l’action. Dans un message transmis à l’AFP, il déclare que, malgré l’épreuve de la garde à vue, « elles ne sont rien comparées à ce que subissent les taureaux ». Il précise avoir passé deux nuits en cellule « pour se battre pour eux ».
Répercussions et déroulement de l’action
La corrida avait été brièvement interrompue vendredi à la suite de l’intrusion des militants. Les deux autres activistes avaient parcouru le callejón autour des arènes, vêtus d’un T‑shirt floqué du mot corrida barré de rouge. Tous trois ont été expulsés des arènes par les agents de sécurité et placés en garde à vue pour des faits d’intrusion dans une enceinte sportive perturbant le déroulement de la compétition.
Sur Instagram, l’influenceur a exprimé son opposition à la corrida en la décrivant comme « une torture animale » et appelant à son abolition. Il a publié la vidéo de son action et compte près de 2,5 millions d’abonnés.