La justice confirme partiellement le licenciement abusif à Genève Aéroport

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Contexte et faits essentiels

Une employée d’origine africaine avait dénoncé un groupe WhatsApp à caractère sexiste et raciste, selon les explications de son avocate, Maître Laïla Batou.

Le Syndicat des services publics (SSP) avait déposé une plainte qui a conduit à l’ouverture d’une enquête interne concluant à l’absence de harcèlement. L’employée a ensuite été licenciée pour avoir, selon l’employeur, porté des accusations à tort contre des collègues concernant l’atteinte à sa personnalité.

Décision de la commission de recours et suites

Saisi par la plaignante, la commission de recours de Genève Aéroport, composée de représentants du personnel et d’un établissement public autonome, a estimé en 2024 que ce licenciement était injustifié. Elle a annulé le licenciement et ordonné à l’employeur le versement d’une indemnité d’environ 100’000 francs, assortie d’intérêts à 5 %. Genève Aéroport a ensuite formé un recours.

Pour mémoire, une publication associée évoque ce dossier sous l’angle d’une lanceuse d’alerte.

Décision de la Chambre administrative

Dans un arrêt daté du 30 septembre, la Chambre administrative a partiellement rejeté le recours de l’employeur. Elle a jugé que les critères retenus par la commission pour fixer une indemnité équivalente à douze mois de salaire étaient convaincants, tout en excluant le paiement d’intérêts à l’ancienne employée.

Réactions des parties

Genève Aéroport a déclaré prendre acte de la décision et ne pas interjeter appel; le porte-parole Ignace Jeannerat a précisé que l’entreprise ne compte pas recourir. De son côté, Maître Laïla Batou indique que sa cliente ne travaille plus pour la plateforme aéroportuaire.

Sources : ats/asch