Éducation transfrontalière Genève-France : maintien de la scolarité des enfants frontaliers pour la rentrée 2026
Éducation transfrontalière Genève-France : échanges sur la scolarité des enfants frontaliers
Le président de l’Exécutif genevois, Thierry Apothéloz, accompagné des conseillères d’État Nathalie Fontanet et Anne Hiltpold, a reçu vendredi ses homologues françaises dans le canton.
Aux côtés de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse, et de Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les autorités genevoises ont discuté de l’avenir de la scolarisation des enfants résidant en France et scolarisés à Genève, à partir de la rentrée 2026.
Maintien du dispositif pour les élèves frontaliers
Le gouvernement genevois a réaffirmé que le dispositif en place pour les élèves frontaliers sera bien maintenu.
Contexte et réactions autour de la décision
La décision annoncée en juin de mettre fin à la scolarisation à Genève des enfants vivant en France voisine a été vécue comme brutale par de nombreux parents et a suscité des remous de l’autre côté de la frontière. Il est également évoqué que cette question aurait été évoquée par le président Emmanuel Macron lors d’une rencontre en juillet avec la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter.
Mesures de suivi et chiffres prévus
Ce vendredi, le Conseil d’État a entendu les doléances des autorités françaises et a reconnu l’absence d’une information proactive en amont de la décision. Il a proposé la mise en place d’un groupe de suivi afin d’estimer les impacts, tant quantitatifs que géographiques, sur les communes françaises concernées et d’évaluer régulièrement les effets de la décision. Selon les autorités genevoises, les nouvelles dispositions, prévues pour septembre 2026, concerneront 329 élèves répartis sur près de 90 communes françaises.