Changement d’heure et santé publique : une étude américaine suggère que l’heure d’hiver permanente pourrait réduire le stress circadien
Ein Wecker zeigt zwei Uhr und der andere drei Uhr. Die Uhren werden am Sonntag den 30.03.2025 auf Sommerzeit umgestellt. Um zwei Uhr werden die Uhren eine Stunde auf drei Uhr vorgestellt. Symbolbild zum Thema, Sommerzeit, Zeitumstellung, Uhrenumstellung am 21.03.2025 in Siegen/Deutschland. *** One alarm clock shows two oclock and the other three oclock The clocks will be changed to summer time on Sunday 30 03 2025 At two oclock the clocks will be set forward one hour to three oclock Symbolic image on the topic, summer time, time change, clock change on 21 03 2025 in Siegen Germany
Contexte et question de recherche
Le débat sur l’éventuelle suppression du changement d’heure pour des raisons de santé publique demeure vivant. Une étude américaine propose une réponse en faveur de cette perspective, suggérant que l’adaptation biannuelle à l’heure peut augmenter le stress de l’organisme et favoriser certaines pathologies.
Démarche et méthodologie
Des chercheurs de l’Université de Stanford ont évalué l’exposition à la lumière du jour dans les comtés des 48 États contigus des États‑Unis, en examinant trois scénarios: l’heure d’hiver permanente, l’heure d’été permanente et le changement biannuel d’heure. Les résultats ont ensuite été croisés avec des données sanitaires fédérales pour identifier d’éventuelles associations.
Résultats principaux et interprétation
Selon les analyses, l’option d’heure d’hiver permanente serait celle associée à la charge circadienne la plus faible, c’est‑à‑dire le niveau de pression exercé sur l’horloge biologique. Cette charge circadienne est liée à des risques de santé tels que l’obésité et les accidents vasculaires cérébraux.
Contexte et avis d’experts
Le quotidien The Guardian rapporte que ces conclusions vont dans le sens d’observations évoquées depuis environ 2019 par le Dr Karin Johnson, neurologue à l’Université du Massachusetts. Selon elle, nos rythmes corporels sont largement pilotés par la lumière du soleil: mieux on parvient à rester en phase avec le cycle solaire, mieux notre corps et notre sommeil fonctionnent.
Éléments de contexte et travaux antérieurs
Cette étude n’est pas la première à remettre en question le maintien du changement d’heure. Des recherches antérieures ont déjà montré que ce procédé peut perturber le sommeil et l’humeur, provoquer des troubles digestifs et affaiblir les défenses immunitaires.
Implications pour le débat public
Les résultats alimentent le débat politique sur l’opportunité de privilégier durablement l’heure d’hiver, ou d’envisager des réformes du système actuel du changement d’heure, afin de limiter la charge sur l’horloge biologique et sur la santé publique.