Incidents liés à l’eau dans le carburant : un plein en Italie coûte cher à un conducteur suisse
Un plein dans une station italienne qui tourne au cauchemar pour un automobiliste suisse
Un conducteur suisse de 36 ans a vécu une situation problématique lors d’une étape sur son trajet vers la Croatie, dans une station-service située à Portogruaro, près de Venise, en Italie. Mardi matin, il a fait le plein d’un diesel qu’il pensait de qualité, pour une somme de 102,29 euros. Cependant, dès son départ, un voyant d’alerte s’est allumé sur le tableau de bord de son véhicule, qui a rapidement perdu de sa puissance.
Une panne causée par la présence d’eau dans le réservoir
Face à cette défaillance, il a fait appel à une dépanneuse afin de remorquer son véhicule vers un garage local. Les mécaniciens ont rapidement constaté que la voiture était tombée en panne… à cause de l’eau dans son réservoir. En effet, celui-ci contenait une quantité importante d’eau en comparaison du carburant. Les réparations nécessaires, comprenant la vidange totale, le remplacement du filtre à carburant et diverses interventions, ont engendré une facture d’environ 1200 euros pour l’automobiliste.
Une problématique qui pourrait toucher d’autres usagers
Le Suisse s’indigne de cette situation et demande le remboursement du plein ainsi que la prise en charge des réparations. Il envisage de saisir un avocat, sa compagnie d’assurance et des associations de consommateurs si ses demandes ne reçoivent pas une réponse appropriée. Cette mésaventure ne serait pas isolée, puisqu’un autre utilisateur aurait constaté la présence d’eau dans son carburant après avoir fait le plein dans la même station, alors qu’il roulait moins de 10 km plus tard. Plusieurs témoignages en ligne évoquent également des incidents similaires, avec des usagers signalant avoir fait le plein d’eau dans leur réservoir, y compris dans d’autres stations françaises.
La position d’Esso Italia et les hypothèses sur la contamination
De son côté, la société mère Esso Italia décline toute responsabilité, rappelant que les stations-service sont gérées par des exploitants tiers. La station incriminée n’a pas pu être jointée pour le moment, le numéro de téléphone affiché étant non attribué. Pour l’automobiliste concerné, la seule certitude est qu’il ne remettra plus les pieds dans cette station à l’avenir. En 2023, un autre cas similaire avait déjà été rapporté par un habitant du Tessin, près de Bologne, tandis qu’un reportage de TF1 avait mis en lumière la présence d’eau dans le carburant de plusieurs stations françaises. Selon le TCS, une infiltration d’eau pourrait résulter de fortes pluies ou d’inondations, mais certains suspects pensent que cette infiltration pourrait être volontaire ou liée à des défaillances techniques, telles que des fissures ou des conduites rouillées, permettant à l’eau de s’infiltrer dans les stocks de carburant.
