Soldat suisse sous enquête pour propos discriminatoires et humour déplacé au sein de la caserne de Grolley

Un incident à la caserne de Grolley soulève des questions sur les comportements en milieu militaire

À Grolley, cet témoignage d’un comportement inapproprié en contexte militaire a retenti cet été, lorsqu’un sergent de l’armée suisse aurait tenu des propos discriminatoires lors de sessions de formation.

Des propos offensants prononcés durant des réunions informelles

Selon les révélations, le militaire aurait proféré tout au long de l’été des remarques susceptibles d’étre qualifiées de sexistes, racistes ou antislémites. Ces commentaires auraient été formulés dans le cadre de réunions informelles lors de sessions de répétition, où il était invité à raconter des blagues.

Exemples et réactions des membres de la caserne

Parmi ces propos, certains évoquaient explicitement des stérîtes, comme : « Je ne couche pas avec ce que je respecte », pour expliquer son refus d’intégrer des relations intimes avec ses camarades masculins. D’autres propos condescendants incluaient : « Je me promenais dans la rue lorsque j’ai croisé un Noir. J’ai serré mon porte-monnaie… avant de me souvenir qu’ils n’étaient plus à vendre. »

Ces commentaires ont suscité diverses réactions : si certains recrues ont applaudie, d’autres, plus choquées, n’ont pas réagi publiquement. C’est seulement lors du dernier jour de la formation qu’une sergente a exprimé son désaccord en public. Cependant, selon les renseignements disponibles, le commandant de la compagnie, major de son échelon, aurait été peu réceptif face à cette opposition.

Une procédure en cours et un contexte de répression des comportements discriminatoires

Face à ces faits, une enquête judiciaire a été déclenchée par la justice militaire. L’armée suisse rappelle par ailleurs que toute forme de discrimination ou d’actes susceptibles de fomenter la haine ou le harcèlement sont strictement interdites dans ses rangs, pour garantir un environnement respectueux et conforme aux valeurs institutionnelles.

Ressources pour victims ou témoins de discrimination

Les personnes confrontées à des propos ou comportements révélant des discriminations peuvent contacter :
– SOS Racisme : 0800 55 44 43
– Centre d’écoute contre le racisme : 022 736 20 00
– Police : 117