Maladies cardiovasculaires et environnement : 20% de décès évitables selon l’AEE
Nurses providing emergency medical assistance to a patient in an ambulance model released, Symbolfoto, PCLF01805
Impact environnemental sur les maladies cardiovasculaires
En Europe, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) rappelle qu’un décès sur cinq lié aux maladies cardiovasculaires pourrait être évité par une réduction des risques environnementaux, notamment la pollution de l’air, les températures extrêmes et l’exposition à des substances chimiques nocives.
Chiffres clés
Selon l’AEE, les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de mortalité dans l’Union européenne, avec plus de 1,7 million de décès recensés en 2022. Environ 18% de ces décès seraient attribuables à des facteurs environnementaux. À titre d’exemple, on dénombre près de 130 000 morts annuelles liés à la pollution par les particules fines et environ 115 000 décès imputables au froid ou à la chaleur extrême.
Perspectives et mesures
Pour l’agence, ces décès sont modifiables grâce à des interventions et des politiques publiques. Répondre à cet enjeu est jugé crucial. L’Union européenne est déjà en bonne voie pour atteindre l’objectif du plan d’action Zéro Pollution, qui vise à réduire de plus de 55% les décès prématurés attribuables à la pollution de l’air par rapport à 2005, d’ici 2030.
Cependant, des efforts supplémentaires restent nécessaires, notamment pour sensibiliser le public aux risques cardiovasculaires liés aux facteurs de stress environnementaux, réduire le bruit des transports et renforcer les réglementations chimiques.