Découverte de pièces suisses dans une roquette russe ayant frappé le siège du gouvernement ukrainien

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Analyse des débris et implications géopolitiques

Lors d’un incident survenu dimanche, une roquette russe a endommagé le siège du gouvernement ukrainien, notamment le bâtiment abritant le Conseil des ministres, le bureau du Premier ministre et d’autres ministères. Il s’agit de la première attaque directe visant cet édifice depuis le début du conflit en Ukraine.

Identification de composants suisses dans une arme russe

Selon les informations relayées par la chaîne américaine CNN, l’examen des débris issus de la roquette a permis d’identifier la présence de pièces provenant de plusieurs pays occidentaux, parmi lesquels la Suisse. La liste officielle publiée par Kiev indique également des composants d’origine américaine, japonaise et britannique.

Origine des pièces et contexte de fabrication

Les numéros de série de certains éléments montrent qu’ils ont été produits avant le début du conflit en 2022. Cependant, d’autres composants semblent avoir été fabriqués plus récemment, après le déclenchement de la guerre. Cette situation suggère que la Russie pourrait continuer à contourner les sanctions internationales afin de se procurer du matériel destiné au secteur militaire.

Moins de composants occidentaux dans cette attaque

Néanmoins, les services de renseignement ukrainiens précisent que la proportion de pièces provenant d’Europe et des États-Unis dans cette roquette est inférieure à celle retrouvée dans des armes russes précédentes, ce qui pourrait indiquer une évolution dans les sources d’approvisionnement du matériel de combat utilisé par la Russie.