Manifestations anti-Trump à l’échelle nationale : mobilisation massive et appel à la rue autour du slogan No Kings

ISRAEL-PALESTINIAN-CONFLICT

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu participates in a state memorial ceremony for the fallen soldiers of the two-year Gaza war at the Mount Herzl military cemetery in Jerusalem on October 16, 2025. Netanyahu said on October 16, that he was determined to ensure that Hamas hands back the remains of hostages still in Gaza, adding that the fight "is not over yet". (Photo by Alex KOLOMOISKY / POOL / AFP)

Manifestations anti-Trump à l’échelle nationale

Des rassemblements d’ampleur ont démarré samedi à travers les États-Unis, de New York à San Francisco, dans le cadre d’une journée de mobilisation largement relayée par les organisateurs autour du cri de ralliement ‘No Kings’.

Objectifs et organisation

Selon les organisateurs, des millions d’Américains sont appelés à défiler pour dénoncer ce qu’ils présentent comme une prise de pouvoir autoritaire par le président républicain.

Dans le quartier de Forest Hills à New York, des centaines de personnes se sont réunies en milieu de matinée, entonnant collectivement le slogan ‘nous aimons notre pays, nous ne supportons pas Trump’.

Une manifestante identifiée comme Stéphanie, 36 ans et ayant choisi de taire son nom de famille, a déclaré à l’AFP: ‘Ce président est une honte et j’espère qu’il y aura des millions de personnes dans la rue aujourd’hui’.

Plus de 2700 rassemblements sont prévus dans la journée, dans les grandes villes comme dans les zones rurales, et même près de la résidence Mar-a-Lago du président en Floride, où il passe le week-end.

Rétrospective et contexte

Mi-juin, une première journée de mobilisation organisée par le collectif ‘No Kings’, regroupant environ 300 associations, avait réuni des millions de personnes de tout âge, marquant la plus importante contestation depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche.

Cette mobilisation survient alors que Donald Trump célébrait son 79e anniversaire avec une parade militaire dans les rues de Washington.

Selon des échanges rapportés, on aurait qualifié la mobilisation de ‘haineuse contre l’Amérique’. Par ailleurs, le président aurait menacé en juin de répondre aux manifestants avec une ‘très grande force’ et a ensuite déclaré lors d’une apparition sur Fox News: ‘Ils me qualifient de roi. Je ne suis pas un roi.’.

Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a affirmé que cette mobilisation incarne une ‘mobilisation haineuse contre l’Amérique’ et a ajouté: ‘Je parie que vous verrez des partisans du Hamas et des antifas’.

Pour sa part, le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, a exhorté les Américains à faire entendre leur voix et à ne pas se laisser intimider, en publiant un message sur X: ‘Ne laissez pas Donald Trump et les Républicains vous intimider et vous réduire au silence’.

Kamala Harris et la star de cinéma Robert De Niro ont également relayé cet appel à manifester.

Signes de contestation et déploiement

Dans certaines villes où Trump a déployé la Garde nationale, des défilés sont prévus, notamment à Washington, Chicago et Los Angeles, où les organisateurs prévoient l’apparition d’un ballon géant représentant le président comme un enfant portant une couche.