RUAG licencie un collaborateur après des allégations de harcèlement envers des apprenties

Contexte et faits clés
Le groupe d’armement RUAG, détenu à 100% par la Confédération suisse, a procédé au licenciement d’un de ses collaborateurs après des allégations de harcèlement visant plusieurs apprenties sur le site d’Emmen (LU) cet été. Selon certaines informations, les faits comprenaient des questions intimes, des remarques déplacées et, à un moment donné, la présentation du torse nu.
Enquête et chronologie
Selon le site Inside Paradeplatz, les agissements se seraient étalés sur plusieurs semaines. Une mère aurait signalé le comportement, mais aucune mesure immédiate n’aurait été prise avant l’intervention d’un lanceur d’alerte, début août, qui aurait déclenché l’ouverture d’une enquête.
RUAG affirme avoir rapidement diligenté une enquête indépendante et confirme le licenciement du collaborateur concerné. L’entreprise précise avoir agi dans des délais jugés très adéquats compte tenu de la complexité du dossier et du respect des droits des parties. Le groupe précise ne communiquer ni le nombre de victimes ni la chronologie exacte des faits.
Engagement en matière de prévention
RUAG rappelle que le respect, la tolérance et la protection des collaborateurs constituent des priorités et affirme vouloir renforcer ses mécanismes de prévention pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.